Surcharge mentale et tensions conjugales chez les Elfes
- Anaïs Nesta
- 25 déc. 2024
- 2 min de lecture
Ça y est, mon sapin est monté, décoré, les cadeaux listés, achetés (toujours pas emballés), le menu en cours, les courses à moitié faites… bref, je ne suis pas prête.
J’adore l’idée de Noël : cette vision parfaite de la joie d’être en famille, à décorer le sapin en écoutant une chanson de Noël, sirotant un verre de vin chaud et riant aux blagues de Cousin James. Ah, Cousin James… Si seulement le fil des guirlandes lumineuses n’était pas un nid de serpents. Si seulement mes enfants n’avaient pas décidé de casser les boules… de Mère et Père Noël. Si seulement, pour une fois, ma famille avait décidé d’être un peu… moins elle-même.
Noël, c’est une fête ambivalente. On aimerait l’aimer, parce qu’après tout, en théorie, c’est beau, c’est festif : les décorations qui scintillent, les bons petits plats préparés avec coeur, les rires qui devraient nous décrocher la mâchoire, et les enfants bercés par des légendes féériques. Mais, hélas, à l’approche de Noël, tout bascule : notre esprit se souvient, notre corps se raidit.
L’art du Noël désenchanté
Ah, les joies d’une expérience sensorielle complète. Souvenez-vous :
Ces doux commentaires qui vous laissent un goût amer.
Ces piques bien senties qui relancent des relations déjà dignes d’un opéra rock.
Cette organisation tentaculaire qui donne envie de s’arracher les cheveux, surtout quand votre arbre généalogique ressemble à une forêt pleine de recompositions familiales.
Et puis, parce que tout le monde tient à ses traditions, arrive l’oratoire familial. À coups de chantages affectifs et d’arguments acrobatiques, l’un ou l’une finit toujours par décrocher le Graal : imposer SON réveillon.
Oh, la magie de fêter Noël avec ses proches…un concept partagé par 73 % des Français.es, qui admettent avoir expérimenté de fortes tensions familiales à cette période de l’année.
Vraiment ?
« Il faut savoir mettre de l’eau dans son vin », me dit-on.Ah bon ? Avec Tata J’ai-le-jugement-facile et Tonton Je-suis-raciste-mais-c’est-pour-rire ? Non, merci.
Et pourtant, chaque année, la répartition inégale des tâches reste un incontournable du grand marathon festif :
62 % des femmes disent en faire plus que leur conjoint pour l’organisation des fêtes.
31 % déclarent en faire « à peu près autant ».
Et seulement 7 % admettent en faire moins.
Non loin des stéréotypes de genre, 3 tâches socialement perçues comme hautement « techniques » restent l’apanage des hommes :
Porter le sapin (46 %).
Ouvrir les fruits de mer (49 %).
Choisir les boissons (55 %).
En résumé : Pas de révolution sous le pôle Nord
Noël en chiffres : le best-of des désillusions
63 % des couples se disputent au moins une fois à Noël.
Un.e Français.e sur trois avoue ressentir du stress à l’idée des festivités.
100 % des Français.es espèrent secrètement que cette année, ça se passera mieux. Vous validez ?
Alors, vivement les fêtes, n’est-ce pas ?
Heureusement, je vous partage des idées de petits luxes de Noyyyyel, non ne me remerciez pas c’est cadeau

Et surtout FORCE à VOUS mes Lutines et Lutins!
Comments